jeudi 24 mars 2011

Toutes roses dehors.

Les pros de la tendance prédisent la mort du rose, le règne du jaune. Certes, on voit apparaître de petits poussins déambuler ici et là, de jolis soleils se décider à briller. Jaune, je t’adore je te porte. Mais quand-même.
Je vois du rose bourgeonner partout. En vrai sur des vrais gens.
Dans les magazines, dans les collections 2012, (ah oui j’ai dit « en vrai sur des vrais gens…) dans la rue, sur des fashionjadore comme sur des fashionmenfous, sur des fillettes de 2 ans comme des jeunettes de 80 et même sur des hommes. Le rose se répand comme… au choix : une grande vague d’amour, la misère sur le monde, ou ma graisse en période de fêtes.
Tout s’explique.
Toutes roses dehors. Les roses ont remplacé les griffes. L’époque a besoin de tendresse.
Ça s’entend dans toutes les bouches, ça se voit sur toutes les lèvres, ça se porte sur tous les corps, masculins comme féminins.
Il y A une vague rose.
Du rose chair au rose bimbo, le rose réunit les individus les plus divers. Y aurait-il un besoin urgent de se souvenir que nous sommes tous… pareils ?! 
Il y A une vague rose. J’en veux.





mercredi 23 mars 2011

Happy fesses

Comment être une heureuse du cul quand on a le cul moche ?
quand on a le cul si moche que, même en maigrissant, il ne s’arrange pas…
quand on a le cul rebelle, ce genre de cul qui reste flasque malgré les abdos fessiers répétitifs…
que même : plus les abdos se musclent, plus, par contraste, le cul rebelle paraît mou… remou… bouuuh
que même : il est tellement plat qu’on nous prend pour une adepte de la fessée (là, on ne dément SURTOUT pas, on laisse planer le doute, des fois que)
bref, avec un cul si récalcitrant
ben finalement, on perd de vue l’utilité d’être heureuse du cul.

Bon.
Souvenons-nous, ces jours de grand désespoir postérieur, que peut-être, je dis bien peut-être, on peut avoir une petite tristesse de fesses, on peut AUSSI avoir une gueule joyeuse.
D’ailleurs, essayez, quand on sourit très très fort, ça fait remonter les fesses.
Et hop, happy face happy fesses.

(après, on peut tout porter)

mardi 22 mars 2011

Pustule, je t'aime.


Aujourd’hui, on pourrait croire que je me suis ratée. Volontairement. Tee shirt blanc pas nickel, pas coiffée, no make up no look, MAIS une pustule sur la joue droite. Jour de chance.
The détailmodequitue.
Pourquoi ? Parce qu’une pustule, c’est plus inaccessible qu’un hit bag. N’en a pas qui veut. Ca ne s’achète pas. Même en se concentrant très fort « pourvuquelapustulepousse, pourvuquelapustulepousse », ça ne pousse pas comme ça, une pustule. Hit girls, stars, vedettes, voici une chose que vous ne pourrez jamais avoir par la seule expression de votre désir de l’avoir. La pustule est plus inaccessible qu’un tailleur YSL. Il n’y a pas de boutique de pustule, à Saint Germain des Près. Ce qui fait de la pustule un objet rare, un pur objet de luxe, donc. Logique.
Et MOI, ce matin, j’ai eu la chance de me réveiller avec le luxe en plein milieu de la joue.
J’ai donc décidé de lui faire honneur et de tout dépouiller autour d’elle pour qu’on ne voit qu’elle, ma pustule. Exit les fonds de teint Bare Minerals, exit les Dragon girl de Nars, exit les décolletés coquins, exit ma mèche. Remplacer le touche-éclat par le touche-pustule.
Et vous savez quoi ? je passe une journée formidable.
Pas de retouche make up. Pas de chemise à rentrer dans le flare à chaque virée pipi. Pas de mèche rebelle, c’est la tête entière qui l’est. On ne se recoiffe pas quand on n’est pas coiffée, hé. Pas de regards en coin à chaque miroir croisé… franchement, pour voir quoi ? je la SENS, ma pustule. Pas de pression du joli garçon hypothétiquement présent à chaque coin de rue… les mecs ne comprennent rien mais RIEN au style donc pour eux, une pustule n’est… qu’une pustule. On les impressionnera plutôt demain, en stillettos-rouge-à-lèvres.
Détachée de tous regards, attachée à ma pustule, c’est ainsi que ma journée fut un pur luxe.
Chère pustule, je souhaite que plus jamais une seule femme ne se gâche la journée en te voyant pousser.
Pustule, je t’aime.