samedi 16 avril 2011

le théorème de la grasse-relativité



Premières vacances maillotdebain petiterobe gambettedehors. Vague de magazines régimequitue. Tendance du « ok on est rondes MAIS on est fermes ! ». Y’a toujours un MAIS quelque part. On s’aime du haut MAIS pas du bas. On aime nos jambes MAIS pas nos genoux. On a le bras fin MAIS du gras qui pendouille. On est ronde MAIS on n’est pas ferme. On s’assume MAIS on s’assume pas. MAIS on prend le TGV.
Et dans le TGV Paris-Marseille, un truc dingue : on est plus mince à l’arrivée qu’au départ. MAIS, mais… mais kesskisspass ?

Alors voilà. En fait c’est logique. C’est le théorème de la grasse-relativité.
A Paris je suis ronde. A Marseille je suis normale. A Saint Trop’ je suis obèse. A Dakar je suis maigre. Moi en maillot au Baron, j’ai 10 kg de plus que moi en maillot à Carro. Rapport à l’entourage. Au regard. Voilà voilà... le corps est relatif. Une relativité qui naît du regard des autres, pas du corps des autres. Ainsi, qui veut bien se sentir n’a qu’à bien s’entourer. C’est le théorème de la grasse-relativité. 
(sinon, se faire masser, ça marche aussi).



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