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dimanche 12 février 2012

Lisette Torgnolle veut interdire le mot "facile".





Humiliée par un sachet de gruyère, la Lisette. Et pas que.
Mais qu’est-ce qu’y z’ont tous, les paquets de bouffe, à m’signifier tous les jours que moi, Lisette Torgnolle, je sais pas faire un truc FACILE !?
Y’a des « ouverture facile » partout et même la boîte de thon est plus intelligente que moi ? Non mais non mais CA VA PAS LA TETE OU QUOI ?!
C’est quoi moi, Lisette, j’ai remarqué que ce phénomène du tout-est-facile, y touche pas que les ouvertures de paquet. Y touche TOUT. Et y’en a marre.
Partout partout, y’a écrit que tout est facile.
Perdre 5 kilos tout de suite sans effort : facile.
Se faire l’œil charbonneux en deux coups de pinceaux : facile.
Se faire un look kitue avec un accessoire de riendutout : facile.
Se faire des vacances fivestars avec 2 euros : facile.
Redécorer tout son intérieur avec 1 sticker : facile.
Monter 3 meubles en kit : facile.
Trouver l’âme sœur en 2 clics : facile.
Elever des enfants parfaits : facile.
Se faire augmenter : facile.
Créer un site en 3 clics : facile.
Synchroniser ses 15 comptes virtuels : facile.
Changer de vie : facile.
Même que c’est pervers pour les gens qui y arrivent, à changer de vie facile : puisque c’est si facile, c’est même pas une victoire quand t’y arrives. C’est la société du te-réjouis-pas-trop. C’est trop.
Partout. Tout. Est. Facile. Y s’y mettent tous, dans les magazines les livres mode-d’emploi, les interviews de gens-connus, les pubs, les conseils d’amis, tous tous TOUS y disent FACILE.  Y’en a même qui font la moue et disent FASTOCHE.
Comment ça s’fait que t’y arrives pas Lisette ? C’est pourtant FACILE c’est bizarre que t’y arrives pas Lisette passeke tout le monde y arrive EN GENERAL.
Tous y cherchent à humilier la Lisette, à faire calmos aux ardeurs de ceux-qu’y-z’y-arrivent.
Parce que Lisette elle sait pas faire, Lisette elle en a marre, Lisette elle croit que y’a des trucs passifaciles. Et que c’est pas sympa-sympa de faire croire le contraire.
Que y’a des gens, y sont pas tous formatés pareils. Que moi, Lisette Torgnolle, y’a des trucs très très difficiles pour les autres que moi, je fais facile. EH BEN JE VAIS PAS LEUR DIRE QU’Y SONT CONS DE PAS Y ARRIVER.
Il est dit que Lisette Torgnolle va facilement devenir ministre de l’intériorité et faire supprimer le mot « facile » du dictionnaire.
Il est dit que Lisette Torgnolle elle va péter un boulon, sinon. Et que bon, revisser un boulon dans la tête, c’est pas un truc facile-facile à faire, alors conclusion : vaut mieux qu’y pète pas, le boulon.
Il est dit que Lisette Torgnolle, en attendant, va arpenter les rayons des supermarchés et les librairies avec un gros feutre pour remplacer le mot « facile » par « peut-être ».
Sur le sachet de gruyère : « ouverture peut-être ».
Maigrir peut-être, Montez peut-être votre étagère, Faites-vous peut-être augmenter, ainsi de suite.
Et peut-être, ça va faire que quand on réussit un truc, ça en fait une vraie victoire. Pas un truc normal que tout le monde fait en général.
On pourra se réjouir de nos réussites quotidiennes. Et ça, c’est peut-être à inclure dans le programme présidentiel.

Signé Lisette Torgnolle.


dimanche 22 janvier 2012

Lisette Torgnolle, botte secrète de Karl Lagerfeld





Karl il a eu une idée de génie : supplier vot’Lisette de devenir son égérie.
Que l’autre nuit, en plein milieu de la piste de danse, vot’Lisette elle s’agitait elle gigotait toute entourée de wonderful créatures.
Que soudain, bim, v’là le Karl qui s’approche et qui gigote… mais que d’la bouche, hein, faut pas trop s’emballer. Rien compris que j’ai dit, la musique est too loud et les coupettes j’ai abusette. Et là le Karl y dit venez venez, je dois vous parler.
Que moi, Lisette, j’ai suivi Karl en zigzag au p’tit salon. Et qu’est-ce qu’y m’dit ? Y dit : vous, parmi tous les gens, vous êtes celle qu’on remarque en dernier. La plus transparente. Chadoooore. Che vous veux comme échérie.
Là vot’Lisette elle s’est dit c’est les bulles c’est les bulles, elles m’ont bullé les oreilles. Là, Karl il a récidivé : mais chi chi chi che suis sûr che vous veux comme échérie.
Lisette Torgnolle égérie Chanel ? Cha m’étonne un tout p’tit peu. Alerte, alerte, y’a Karl qu’a burné d’la tête !
Ben savez quoi les z’amis ? Le Karl, c’est pas la moitié d’un chichi. Il m’a dit sa théorie secrète.
Moi, Karl, che suis un chénie du vêtement. Mais chai un problème de mannequin : tout le monde en utilise.  Ch’est banaaaal. Et depuis Inès, ch’est fichu ch’est tristesse, elles parlent toutes avec leur bouche inculte, ch’est misère. Il y a aussi les chtars, mais elles sont bêtes : dès que che les utilise, elles perdent un os et on en parle plus que de mes vêtements. Merde, che suis un chénie merde alors. Alors chai une idée de chénie : che prends comme échérie une femme tout à fait banale, che l’habille de mes créations et che montre qu’elle devient sublime. Ch’est la preuve ultime : faire d’une chenille un papillon de classe, cha veut dire que che suis LE chénie du vêtement de l’élégance. Et vous, Lisette Torgnolle, vous êtes parfaitement une chenille, une petite chenille insignifiante. Vous êtes banale. Ch’est chéniaaal, chadooore.
Il est dit que Lisette Torgnolle a dit oui à Monsieur Karl parce que moi Lisette, je suis pas la moitié d'une chichi non plus.
Il est dit que Lisette Torgnolle en profitera pour être une militante de la banalité. Que si le Karl, y croit que Lisette va la boucler, Karl y va burner dans sa tête. Vot’Lisette elle va sauter sur l’occaze pour dire in English all over the world : if you feel banal, you are génial.
Il est dit que Lisette vous souhaite la bonne année, que tout arrive comme vous voulez !

Signé Lisette Torgnolle.

dimanche 11 septembre 2011

Lisette Torgnolle dompteuse de cafard





Savez quoi les amis ? Vot’Lisette s’est réveillée toute pleine de bosses. Lisette Torgnolle toute bossue? Nan nan nan mais ça va pas ! Faut remédier faut calfeutrer. Arnica pansements tralala et hop, pas vue pas prise, vot’Lisette a fait bonne fête avec bonne tête et bons potes.
Et puis les bosses sont revenues, moi vot’Lisette j’ai fait buuuuuuuuh.
C’est l’cafard. Y m’a donné des coups et bim les bosses. Purée de coup d’cafard, que vot’ Lisette elle sait bien qu’y frappe tout plein de gens de temps en temps. Que vot’Lisette elle sait aussi qu’entre gens, on se montre pas souvent nos bosses. Que du coup, qui est bossu se sent perdu.
Que du coup, c’est un peu con-con, parce que si on trouve une bonne planquette pour nos bosses… les cafards, eux, y sont toujours en liberté et peuvent donner des coups aux autres… parce que souvent, c’est le même cafard qui se balade et nous donne des coups à nous les gens.
Alors bon réfléchissons réfléchissons : si on peut pas mater les bosses, faut donc mater l’cafard.
C’est comme ça que moi, Lisette Torgnolle, suis devenue dompteuse de cafard.
Il est dit que Lisette Torgnolle dompteuse de cafard, je le regarde right in his face de cafard, le cafard. Juste je pense « j’vais t’mater, p’tit couillon » et hop, y s’immobilise et lève les papates. Dompté.
Il est dit que tout cafard bien dompté peut prendre goût au repos et arrêter de nous les briser.
Il est dit que moi, Lisette Torgnolle, suis pas la seule dompteuse de cafard. Je le sais parce que y’en a un que je n’ai pas dompté mais qu’a arrêté de me donner des coups.
Il est dit que Lisette Torgnolle fait partie de l’amicale des dompteurs de cafards, du mouvement solidarité-bossus.

Signé Lisette Torgnolle.

Post scriptum : il est dit que quiconque trouve tout ça gnan-gnan, je lui fais pan-pan cul-cul. LT.


samedi 3 septembre 2011

Lisette Torgnolle lance la niout fashion





Savez quoi les amis ? Ayé vot’Lisette elle est back from holidays. Des holidays passées le body dans un feutre. Il était temps qu'on m'redessine, j’en pouvais plus, fallait qu’je sorte !
Ouf.
Ouf, mais bon… Aussitôt sortie, aussitôt prise au collet par ze question des premières sorties de rentrée : que porter cet hiver quels achats faut faire pour être the first to be so fashion ?
Fou.
Sûr que moi, vot’Lisette, vais pas tortiller des gambettes, la mode j’adore for ever. Mais sûr aussi que moi, vot’Lisette, pas que j’me prenne pour une devine, mais avoir un look trop in, c’est pas in, c’est has bin (has bin pour has been in… Lisette se lâche Lisette slash slash).
Bon reprenons. Has bin on veut pas, total out on veut pas non plus, mais quoi qu'on veut alors, hein Lisette? Quoi que je veux aaaaaaaah je stresse veux retourner dans mon feutre et clic le capuchon.
Nan mais c'est vrai, aussi... La course au it-machin pour look in quand tu go out, la déferlante de logos qu’y faut leur courir après pour être in mais en first, la trouille que ton cabas y soit so 2012 c’est-à-dire total out, parce qu’y faut être 2014 dès 2011 pour être vraiment in. Nan mais vot’Lisette, pas qu’elle soit fatiguée, juste que pffffff y’a un moment, la logo-sphère, ça te tourne en rond ça te rend gogo dans ta tête qui finit par être carrée. Ca vire ridiculous, nan?!
Pffffffff… Lisette se dit calmos, Lisette se dit calmos.
Donc calmos. Finis les marathons. Vot’Lisette a pris une décision : faire du sur-place. De la fashion sur-place. Ni in, ni out. Just in the center of me. And now ze question is : mais where is the center of Lisette ? Bon, ben minute papillon… suffit de se calmos un poil. Tu ne me chercherais point si tu ne m’avais déjà trouvé, a dit le meilleur coach en image du monde, Blaise Pascal. (Lisette se la pète instruite, Lisette slash slash).
Il est dit que Lisette for ever ne sera ni in, ni out. Que c’est-à-dire que Lisette se fringuera très niout.
Il est dit qu’ainsi, Lisette économisera la semelle de ses shoes et le temps de sa life.
Il est dit que si ça s’trouve, Lisette se prendra encore plus la tête à trouver sa niout fashion, mais que foi de Lisette, Lisette sera niout ou ne sera pas, quoiqu’il en coûte.
Il est dit aussi que la niout fashion, elle est open à tous, que quand t’es ni in ni out, ça veut dire que qui que tu sois t’as pas à te poser la question de si tu rentres dedans ou pas, puisque t’es ni in, ni out… T’es juste niout.
Il est dit que du coup, Lisette a tous les samedis free…
On boit un drink on discute ?
Signé Lisette Torgnolle.

samedi 16 juillet 2011

Lisette Torgnolle spa c'qui space




Savez quoi les amis?
JE PARS EN HOLIDAYS.
Vais me faire une week de spa avec ma copine Ca.
C'est une folie c'est une folie.
On va se faire le luxe in the skin parce que... parce que... parce queuhhhhhh... euuuh... parce que rien, parce que pour UNE fois, on a décidé de tester "qu'est-ce que ça fait si on s'occupe de soi pendant one week".

Verdict au retour. Vous ferai un débrief.

En attendant ce spa c'est déjà space.
Comment ça, spa moi sur la photo? Mais si c'est moi, c'est juste que la spa fait déjà son effet: regardez comme me suis déjà transformée en African Queen.

Il est dit que Lisette tripe déjà.
Il est dit que Lisette va expérimenter les massages every day.
Il est dit que Lisette Torgnolle, elle est pas folle elle vous bise exquise from space.
Il est dit que du coup vot' Lisette, elle se lâche du feeling elle ose vous dire ce truc: elle vous la souhaite chouette, la life.

Signé Lisette Torgnolle.

dimanche 10 juillet 2011

Lisette Torgnolle fait son cagole coming out




Une fois n’est pas coutume : aujourd’hui vot’ Lisette, elle demande pardon à toutes les cagoles de s’être moqué d’elles.
Que j’avais pas compris que la cagole, c’était une philosophie de la life.
Que j’avais pas compris que pour comprendre la cagole, fallait avoir compris des choses de la vie.
Sûr que la cagole, elle dit des trucs à la con avé un assent fatcheudecong que si la cagole elle veut talker philosophie, quand elle veut dire Nietzche, elle prononce niiiiichon. Oh puréééé tchia vu que Niiiiiichon il a dchit que Dchieu il est moreuh ? Puréééé si c’est vré ça veut dchireuh qu’il était vivang, avang, bé oué !
Sûr que la cagole, quand elle veut dire qu’elle a préparé un délicieux club sandwich, elle prononce Oh tchia goûté mon saouich avé ta grosseuh boucha ?
Sûr que la cagole, quand elle veut dire qu’elle a une manucure parfaite, elle prononce Oh tchia vu commeng elle défonceuh ma fraincheuh putaing  tchia vu cé la classé, bé oué ong l’é ou ong l’é pas !
Sûr que la cagole, quand elle veut dire non, elle prononce Oh mong vier ah !
Sûr que la cagole, quand elle veut dénoncer la tyrannie de l’apparence, elle prononce Oh y veulent nous faireuh ressembler à la kateuh mosseuh oh mong vier ah si le bong Dchieu y t’as fait ung cul bé y t’as fait ung cul franchemeng on va pas se perdre un osseuh pour être stokeufiche oh mong vier celui kié pas conteng y va se rhabiller putaing cong.

Il est dit que la cagole elle est free et elle fuck les autres. Qu’elle a tout compris mais que ça s’entend pas tout de suite. Que moi, vot’ Lisette, née parmi les cagoles, je les ai fuies mais qu’au fond, faut se rendre à l’évidence, j’en suis une, de cagole.
Il est dit que Lisette Torgnolle vient de faire son cagole-coming-out.
Il est dit que moi, Lisette Torgnolle, for ever je love ze cagole-philosophie :
ON VA PAS SE FAIRE CHILLER !

Signé Lisette Torgnolle.


dimanche 3 juillet 2011

Lisette Torgnolle concocte un sexe-piège





Savez quoi les amis ? Vot’ Lisette  en a sa claque des gens qui marchent tête rivée sur l’i-phone. Parce que inévitablement, BOUM, on se les tamponne dans la rue. Même quand on cherche à les éviter, hein : on voit le choc arriver, on fait un pas de côté puis un autre de l’autre côté… c’est joli on danse la carioca in ze street, mais ça finit toujours pareil. BOUM, choc frontal. L’i-hynotisé-phoné lève la tête, ahuri, lâche un petit sorry et reprend son manège.
Moi, Lisette, qu’est-ce qui m’énerve c’est pas trop le choc. C’est que par comparaison avec tous ces gens so busy à talker avec leurs friends, je passe pour une lonely girl qu’a pas d’i-social-life-phone, tête rivée sur les vrais gens qui passent. Toute façon Lisette aura jamais de téléphone intelligent. Lisette préfère la connerie.
Alors voilà. Moi Lisette je crois bien que j’ai subi une attaque de coup de génie : je vais faire d’un GROS BOUM… un BON GROS BOUM-BOUM.
Il est dit que moi, Lisette Torgnolle, vais m’enduire mon sublime corps de miel.
Il est dit que moi, Lisette Torgnolle, vais repérer les beaux mâles hypnotisés de l’i-phone, danser un p’tit coup de carioca jusqu’à ce que le choc survienne. BOUM, beau mâle va rester collé à mon corps. Surpris par tout ce miel délicieux, y va commencer à m’butiner, y pourra plus s’arrêter et BOUM-BOUM, y s’ra pris au piège de love-Lisette.
Il est dit que moi, Lisette, je vais répéter l’opération et m’rentrer at home avec les mâles butinant accrochés au corps. Lisette est une gourmande.
Il est dit que moi, Lisette Torgnolle, je suis une p’tite maline qui râlera plus jamais après un BOUM in ze street… quoi que, je pense bien leur faire entendre mon râle, aux beaux mâles butinant accrochés à ze Lisette body, après un BON BOUM-BOUM together.
Raaaaaaaaah… Love is in the honey.

Signé Lisette Torgnolle.


dimanche 26 juin 2011

Lisette Torgnolle injusticière de la clope




La semaine dernière, je vous parlais Franprix et Chib m’a répondu clopes. Tu f’rais pas un article sur les gens qui taxent des clopes alors qu’ils ont arrêté de fumer, m’a demandé Chib ? Ok j’ai dit, vais réfléchir. Mais bon, réfléchir c’est très fatiguant alors je vais écrire avec mes doigts parce que ma tête est au repos… on est dimanche, hein.
Alors voilà, ça va aller très vite cet article : faut savoir que moi, Lisette Torgnolle, je suis une profileuse de taxeurs de clope. Et c’est en toute connaissance de cause, en pleine possession de mon extra-lucidité de clairvoyance de QUI me demande héééé, t’as pas une cloooopeuh ? que je fais preuve de la plus grande INJUSTICE.
Ouaip, z’avez bien lu, moi, Lisette Torgnolle, je suis une injusticière de ma clope. 
A mes amis, je donne.
Que même, mes amis, y z’ont droit de m’dire tout et n’importe quoi:
qu’y z’ont arrêté de fumer mais juste une pour le plaisir,
qu’y vont m’la rendre plus tard mais moi j’m’en balance, donner c’est donner,
qu’y veulent mon bien ça m’f’ra une clope en moins grâce à eux,
qu’y m’tiendront pas rigueur que j’les intoxique avec la clope que j’leur donne,
qu’y trouvent que j’devrais faire comme eux : ne pas acheter des clopes et en taxer aux autres, ça m’réduira ma consommation d’poison.
M’en fous : mes amis y z’ont tous les droits y z’ont toutes mes clopes SAUF mon briquet : je tue quiconque me pique mon briquet parce que vot’ Lisette, elle est timide du feu. Incapable de demander du feu à un inconnu dans la rue. C’est comme ça.

A mes collègues, ça dépend.
Y’a ceux qui m’font des misères de boulot : nada la clope.
Y’a ceux qui m’font le quotidien plus mieux : todos los clopos.
Et y’a que deux catégories.

Aux inconnus dans la rue, je fais à la tête du client.
Et là, je développe pas : y’a pas d’règle… je le sens ou je le sens pas. Et figurez vous que je mens même pas.
Paquet à la main, en train d’allumer ma clope, si je le sens pas, je le sens pas. Vous avez une cigarette ? NON.
Si je le sens : vous avez une cigarette ? Mais oui, vous voulez que je vous l’allume ?

Voilà. Y’a pas d’justice ? Hé bé non.
Il est dit que moi, Lisette Torgnolle, je fais tabac SI JE VEUX.
Il est dit que moi, Lisette Torgnolle, je clignote rouge QUAND JE VEUX.
Il est dit que moi, Lisette Torgnolle, j’ai mes heures d’ouverture et mes heures de fermeture.

Signé Lisette Torgnolle.


samedi 18 juin 2011

Lisette Torgnolle hésite: boycotter Franprix ou à poil au Franprix?





Et pourquoi les caissières du Franprix, elles font comme si on N’EXISTAIT PAS ?
Tu dis bonjour Madame. Silence. Tu dis BONJOUR MADAME. V’là que la caissière te laisse admirer don dos, qu’elle se r’tourne vers sa collègue et qu’elle lui braille tu finis à quelle heuuuure moi j’vais faire du gratin ce sooooir.
Bip bip les produits passent. Silence. Tu dis ça fait combien s’il vous plaît Madame ? Silence. V’la que la caissière elle soupire à fond, qu’elle se r’tourne vers sa collègue au cas où t’aurais pas eu l’temps d’admirer comment elle a bien mis un chouchou bleu sur sa queue de cheval et qu’elle lui braille  j’vais faire du gratin ce soir t’as vu y’a une promo sur les saucisses y va bien ton chien ? .
Tu sors ta carte. La caissière elle t’a toujours pas regardée mais, dingue, elle a vu ta carte. Tu payes. Elle te tend le ticket EN SE RETOURNANT vers sa collègue les saucisses c’est trop bon avec du CHOU.
Tu dis merci Madame au revoir Madame. La caissière, elle a la tête baissée elle se gratte le mollet elle dit j’vais m’acheter un rasoir elle relève la tête, hop t’as un espoir d’EXISTER mais non elle continue son mouvement elle se retourne vers sa collègue et v’là qu’elle continue d’brailler c’est quand la promo sur les rasoirs je pique du mollet tu sais les saucisses c’est bon aussi avec des BLETTES.
Tu sors, tu te retournes un dernier coup, tu regardes la caissière, tu dis AU REVOIR MADAME un peu plus fort et LA, SOUDAIN, la caissière te regarde ENFIN pour la première fois. Elle hausse le sourcil, tord sa bouche en battant le record du coin de bouche le plus près du menton et fait mrrrrr grrrrrr.
Alors voilà. CA SUFFIT LA COMEDIE
Vot’ Lisette elle est polie d’une politesse exaspérante. Vot’ Lisette elle est du genre à dire merci à la chaise pour avoir accueilli ses fesses. Vot’ Lisette elle est du genre à dire aux fleurs fanées au revoir et désolée pour l’odeur avant de les balancer à la poubelle. Vot’ Lisette elle est du genre à dire pardon à la table pour avoir éclaté son coin. MAIS là, vot’ Lisette elle est du genre à vouloir EXPLOSER Franprix.
Sauf que j’hésite sur la méthode. Oui oui, vot’ Lisette, elle est toute hésitante.
Peut-être que moi, Lisette, j’vais m’foutre à poil en pénétrant dans l’Franprix, histoire qu’on m’considère un poil.
Peut-être que moi, Lisette, j’vais hurler ALERTE A LA BOMBE une fois à poil au Franprix, parce que vot’ Lisette Torgnolle, à poil, c’est une bombe.
Peut-être que moi, Lisette, j’vais balancer des paillettes sur la tête de la caissière, histoire de lui montrer que oui oui, son boulot est super dur son patron un gros con son salaire une misère les clients souvent barbants, mais que tout ça, ça empêche pas la politesse. Voire, je crois bien, un petit sourire échangé, ça peut faire un peu de bien dans tout ce bazar…
Ou peut-être que j’vais lancer une grande opé boycott Franprix.
Chais pas. J’hésite. Tous à poil au Franprix ? Invasion de paillettes au Franprix ? Ou fuck Franprix ? Z’en dites quoi, vous ?

Signé Lisette Torgnolle.



samedi 11 juin 2011

Lisette Torgnolle veut zigouiller les fous du vélib'






Et pourquoi les gens y font du vélib’ alors QU’Y SAVENT MEME PAS FAIRE DU VELO ?
Non mais c’est plus possible.
Je précise un truc, parce que faudrait pas confuser :  je trouve que vélib’ c’est une très bonne chose, que pédaler c’est super pour la santé de l’homme et de la terre, que même, à Paris, y’a pas assez de pistes cyclables. Bon, ça, c’est fait.
Mais ceux qui savent pas faire du vélo, POURQUOI Y Z’EN FONT QUAND MEME ?
C’est juste pour faire chier, je crois.
Chais pas comment c’est dans les aut’villes, vous m’direz. Mais à Paris, c’est la bérézina, le festival du j’me la pète en vélib’ et nique les piétons.
L’aut’ jour, j’attends tranquillou que le petit bonhomme vert s’allume, boulevard Saint Germain. Hop il est vert, hop qu’est-ce qu’elle fait Lisette ? Lisette elle est disciplinée, Lisette traverse SUR LE PASSAGE PIETONS. Et là, bim , voilà qu’une greluche slimrosée talonaiguillée me fonce dessus SANS S’ARRÊTER AU FEU ROUGE. Vot’ Lisette frôle la mort, vot’ Lisette est toute chose… et qu’est-ce qu’elle me dit la jemelapèteenvélib’ ? Elle me hurle : NAAAAAN MAIS POUVEZ PAS FAIRE ATTENTION, JE ROUUUUULE ?! Pétrifiée, j’ai rien dit, je l’ai laissée passer. La pov’ elle a failli me tuer mais elle savait pas comment s’arrêter, d’ailleurs elle roulait tordu.
L’aut’ jour, je marche tranquillou sur le trottoir, m’approche d’une intersection et là, un costumé cravaté pochettedebouloté surgit SUR LE TROTTOIR. Bim, v’là qu’il me bugne au niveau des genoux. Et qu’est-ce qu’y m’dit, le chuisunmecbien passkerouleenvélib’ ? Il me hurle : NÔÔÔN MAIS POUVEZ PAS FAIRE ATTENTION, JE ROULEUUUUUH ?! Pétrifiée, j’ai rien dit, je l’ai laissé passer. Le pov’ il a failli me tuer mais il avait peur de rouler sur la route, d’ailleurs il roulait tordu.
Et croyez pas que j’exagère, j’ai fait un petit sondage, je connais pas UNE SEULE PERSONNE qu’a pas failli s’faire bugner par un fou du vélib’.
ALORS MAINTENANT. Il est temps de réagir parce que franchement, la coupe est pleine.
Moi, Lisette Torgnolle, il est dit que je vais arpenter les rue de Paris armée de deux énormes tartes à la crème fouettée.
Il est dit que le PREMIER fou du vélib’ qui surgit, je lui fais sa fête.
Il est dit que moi, Lisette Torgnolle, vais traverser sur le passage piéton quand le bonhomme sera vert boulevard Saint Germain avec les bras tendus, armés de tartes. Du coup, si un fou du vélib’ continue de pédaler alors que le feu est rouge, PAF, JE L’ENTARTE !
Non mais.

Signé Lisette Torgnolle.
 


samedi 4 juin 2011

Lisette Torgnolle kiffe la la la life





Et pourquoi que j’devrais pas la kiffer, la life ?
Et pourquoi que j’devrais raison garder « par les temps qui courent », qu’y disent les gens ? Et pourquoi qu’on m’dit Lisette Torgnolle vous exagérez quand moi Lisette, juste je kiffe ? Et pourquoi qu’on m’prend pour « Lisette Torgnolle, elle est frivole » quand moi Lisette, je kiffe profond justement pour raison garder ?
Moi Lisette, chuis connectée à M’sieur Beckett. Et qu’est-ce qu’y dit, M’sieur Beckett ? Ben y dit que « quand on est dans la merde jusqu’au cou, il ne reste qu’à chanter ».
Donc vot’ Lisette, elle kiffe la la la life par pure littérature.
Il est dit qu’un petit kiff de temps en temps, c’est pas indécent c’est d’une urgence thérapeutique. Il est dit que chanter, c’est mieux que déchanter… et parfois même que même, ça compense. Ben ouais : tu déchantes ? Hop tu chantes ! Résultat t’as remis les compteurs à zéro. Tac.
Kiffer, c’est raisonnable, que j’vous dis.
Ma copine Na elle a plus d’sou mais on dirait un soleil dans ce pull Givenchy Vintage INTROUVABLE. Elle se l’offre. Raison ou pas raison ? RAISON.
Ma copine Na et moi, on a décidé que la robe serait pour le mois prochain, mais pour fêter le pull, on s’offre des coupettes de champ’ qui coutent plus cher que la robe. Raison ou pas raison ? RAISON.
Ma copine Na et moi, on hurle de rire 3 heures durant en espadrilles au café de Flore, pompettes avec des cigarettes. Raison ou pas raison ? RAISON.
Ma copine Au et moi, quand on sort jusqu’à 2 heures du mat’ max, on rentre à 7 heures et on s’est marrées non stop. Raison ou pas raison ? RAISON.
Ma copine Ca, elle a tellement ri qu’elle a festoyé jusqu’à 7h alors qu’elle avait un dej important-pour-le-boulot le lendemain. Raison ou pas raison ? RAISON.
Il est dit que moi, Lisette Torgnolle, si j’étais médecin, je ferais des prescriptions de bulles de kiff. En chantant.
Il est aussi dit que moi, Lisette Torgnolle, si j'étais médecin, j'en serais un bon, je dirais kiffez comme ça vous chante et envoyez moi les kikiffepas en consultation. 
Il est aussi certain que moi, Lisette Torgnolle, si j'étais un bon médecin, je m'ferais virer rapidos, à cause que j'donnerais des claques à certains juste parce que ça m'frait kiffer. Grave.

Signé Lisette Torgnolle.



samedi 28 mai 2011

les pensées secrètes de Lisette Torgnolle




Aujourd’hui, nouvelle rubrique à retrouver tous les samedis : 
« Les pensées secrètes de Lisette Torgnolle ". 
Lisette Torgnolle dit des trucs nuls. On lui ficherait des baffes.


Les filles qui transpirent pas.

Et pourquoi y’a des filles qui transpirent pas alors que MOI, Lisette Torgnolle, je sue quand je suis dans le métro ? Qu’est-ce qu’elles ont de plus que moi, ces greluches ?
Cette injustice est scandaleuse.
Je les vois elles me narguent. Elles toutes sèches, moi toute reluisante comme une tranche de chorizo à Nice. Elles pourraient AU MOINS rester mattes sans me mater, retenez moi ou je les latte.
Ca les fait marrer, de me voir tapoter du kleenex pour absorber l’extra-sébum. C’est pas extra, mes p’tites coconnes.  Je le vois, vot’petit sourire en coin, qui dit « tiens, v’là Lisette qui luit ». Faites pas vot’ maline, savez pas mais moi j’me dis « tiens, v’là coconne qui lit Voici». Pourriez au moins pas reluquer ma luisance. Si on peut plus briller tranquille.
J’vais toutes vous asperger avec mon gun à eau. Za va zigouiller dans l’métro !
Il est dit que Lisette Torgnolle ne sera plus la seule à luire.

Gare à vous, car moi, Lisette Torgnolle , vais arpenter les couloirs du métro armée d’mon gun à eau pour rétablir la justice face à la transpiration. Pschitt, pschitt dans ta face !

Signé Lisette Torgnolle.