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mercredi 1 février 2012

la vitrine a parlé





Y’a des endroits on est chez soi, y’a des endroits on est ailleurs. C’est exotique, c'est bien.
Au me connaît parfaitement. Au m’avait dit « ben tu vois : y’a toi, y’a Miami… on peut pas faire plus éloigné ». Au avait raison.
J’ai eu la fièvre de toutes ces vitrines qui disaient «ça c’est pas toi ça c’est pas toi ». Franchement, si je n’avais pas été là-bas pour le boulot, j’y serais restée plantée profond, à regarder toutes ces curiosités si loin de soi qu’elles finissent pas vous définir vous-même plus précisément que jamais.







mardi 31 janvier 2012

Trouver son style, viser la grâce





Il est des êtres qui éteignent  nos angoisses, effacent nos complexes et soufflent nos doutes.
Des êtres comme des preuves vivantes que la grâce est dans la chair. Que l’âme qui ose se laisser voir au-dehors est un vêtement haute couture.
Des êtres qui sont vêtus de leur vérité : c’est ça la grâce.
Rechercher leur compagnie et prendre un ascenseur pour la grâce.
Sentir que les ailes poussent et planer à 2 miles au-dessus des must-have et autres must-be.
Faciles à reconnaître, ces gens-là : tout près d’eux, on se sent libre. Libre de trouver la notre, de grâce.
Tout ça pour dire que les conseils mode-look, je les trouve souvent bien moins utiles pour oser trouver son style, qu’un bon moment passé avec quelqu’un qui a la grâce.

Ici, vous pouvez passer 3 minutes avec une femme touchée par la grâce.





mercredi 25 janvier 2012

Retour à l'anormal





Tout le monde le dit.
2012. Mai ou décembre. Ca va péter.
Ah ouais? Rien à péter.
Résistance, résistance. Les particules négatives émises par toutes ces bouches ces lignes et ces ondes qui nous prédisent pis que pendre ne nous atteindront pas.
Propager la poésie.
Afficher la démesure.
Oser la fantaisie.
S'utiliser comme l'instrument provocateur du sourire de l'autre.
Pas peur le grain de folie, pas peur l'inattendu, pas peur le j'ai envie.
Décorer sa tête. Be decorhead.
Orner son corps intuitivement et sans raison. Be beauticool.
Cultiver ce qui nous distingue. Be cuculte.
Be ceci ou be cela... be riendutout ou be tout. On s'en moque, ça va péter.
Arrêter d'être conforme. Revendiquer le "pas pareil".
En grand.
Trouver la liberté du jour d'avant l'apocalypse.
2012 apocalypse? Croizy, croizy pas, mais en tout cas dans le doute, c'est l'occaze de tout oser.
Même et surtout l'anormal en chacun.
Poésie, poésie, poésie du chaos.
Retour à l'anormal.
Et s'y sentir bien confortable.
Ca va péter, mais beau comme un feu d'artifice.



samedi 21 janvier 2012

Tunique ou tunique pas?





Depuis longtemps déjà, j’ai décidé que tout ce qui se passe dans la tête d’un homme qui me regarde ne me regarde pas. Je suis globalement très soulagée, depuis.
Sauf que.
Jeudi. Jeudi je portais une tunique noire avec un jean slim dessous et un caban bleu dessus. Un homme-collègue me dit : Mais ?! Mais pourquoi tu mets une robe SUR un jean ? Sous entendu vu son œil pas content : Mais pourquoi tu te CACHES comme ça ?
Moi : parce que j’ai envie.
Lui : ah, dommage. (avec un regard gentil, hein, le « dommage » étant plutôt une sorte de compliment exprimé comme un regret).

Mercredi. La veille, donc. Mercredi je portais une tunique bleue avec un jean slim dessous et un caban bleu dessus. (Voui, me suis fait une semaine « doudou-like mono-look», on en reparlera dans un prochain article.). J’étais en studio de montage. Hop, je sors fumer une clope. Quartier chic. Fume ma clope alone en faisant les 100 pas. Tac, un homme-inconnu en Porsche s’arrête, me fait signe de venir vers lui et articule avec sa bouche : « c’est combien ? vous prenez combien ? ». Moi, je lui réponds illico « non merciiiiiii » sur un ton très gentil. Puis je me dis quand-même, que je ne suis pas habillée sexy today, que je porte des lunettes de vue et même pas de rouge à lèvres, que DECIDEMENT, je ne comprendrai jamais rien à rien. Et que je fais bien de ne plus m’y essayer.
Mais bon, ça me revient ça me turlupine : purée j’étais fringuée pareil les 2 jours… alors qu’est-ce que je portais qui a pu dire à l’un que je me cachais de lui… à l’autre que je me proposais à lui ?
La tunique. Tunique, tunique pas.
A moins que.
Vrai que jeudi, je portais une écharpe en soie grise.
Vrai que mercredi, un col en fourrure.
Tunique le col.
Pfffff… aussi vulgaire que cet homme en Porsche qu’a même pas pris la peine de dire « s’il vous plaît ».
Tunique s’il vous plaît. C’est mieux, non ?!


dimanche 15 janvier 2012

Fuck me shoes ou l'économie de la langue





On cause pompes, le titre est pompeux, on causera peu.
L’idée, en effet, c’est de parler peu voire pas du tout car tout, oui tout, peut-être dit par deux chaussures. Parfois, les talons claquent mieux que les mots, mieux que la langue qui peut fourcher contre palais là où talons foulent palais sans flancher. Diva oblige.
Alors voilà. Ce soir, on ne veut pas séduire. On veut générer des envies de fuck me, puis choisir, puis fuck-fuck, puis voilà. Mais voilà, on n’est pas douée pour ça. Et pourquoi ça ? Parce qu’on est une putain d’intello-fashion-pointue-de-mes-deux. Parce que le bling c’est no way et les mots c’est trobooo. Parce qu’au moindre compliment pas fin, on dégaine sec des mots pas doux… le mec est séché et tout le monde sait que sans humidité pas de fuck-fuck.
Dieux de la légèreté, déesses de la frivolité, ayez l’amabilité de pénétrer mon body, d’inonder mon cerveau !
Un « oh merci » aurait suffit. On le savait mais langue a fourché… on va la tourner 7 fois dans sa bouche, ça fera un entrainement pour plus tard dans la nuit.
D’où l’intérêt des fuck me shoes. Bien voyantes et bien pointues, pour viser juste. Elles engagent mieux la conversation que nos yeux. Il est en effet plus aisé de répondre « oh merci » à un « que vos chaussures sont attirantes » qu’à un « que vos idées m’excitent » (l’idéal, très rare) ou un « que vos nichons sont beaux » (ou tout autre compliment physique, tssssss).
Chausser ses fuck me shoes et les laisser parler. Se donner un crédit de 3 mots pas plus. Et bim.
Mais juste une fois, pour constater, presque déçue, que ça fonctionne. Et dégainer ses fuck me shoes comme une cervelle-sieste.
Dodoooo, l’intellooooo, l’intello fuckera bien viiiiteuh, dodoooo, l’intellooooo, l’intello fuckera bientôt !
Les fuck me shoes, raaaaaah putain ça fait du bien.

fuck me for sure shoes

fuck me peut-être shoes





vendredi 30 septembre 2011

be a punk mémé





J’ai toujours aimé les petits vieux. Les pépés et les mémés. Parce qu’ils racontent et que moi j’écoute.
Mais aussi, il y a que je les prends pour des grands modèles d’élégance.
Attention, je ne parle pas D’Iris Apfel, que je vénère par ailleurs.
Non, là, je parle des pépés et des mémés apparemment tout simples : ceux qu’on ne trouverait pas dans des revues de mode.



Il y a chez eux une liberté quasi punk. Et moi, qui ne loupe pas une saison de fashion week MAIS qui refuse tout signe extérieur de fashion MAIS qui suis quand-même très vêtue MAIS qui envisage de me déguiser en Fantômette pour faire un casse dans les stocks de Jil Sander Chloé Céline Felipe Oliveira Baptista et 50 autres, MAIS qui ai la hantise du fashion victimise MAIS qui fashion compulse MAIS qui mets un point d’honneur à la singularité du style MAIS qui y’arrive pas tout l’temps MAIS qui y crois MAIS qui crois que l’idéal absolu c’est le feeling good tout estimée de soi… et moi, donc, les petits vieux, je les prends pour mes professeurs ès élégance.
L’élégance que le résultat de l’habit que tu portes combiné à toi comment tu te sens combiné à toi comment tu te sens avec les autres dans le contexte du présent, c’est LIBRE.
Et aujourd’hui, ça, c’est très punk.
I want to be a punk mémé.




mardi 27 septembre 2011

être une e-conne





Que faire quand le net rend fou ?
Fou, la course au likemelikemoi si tu m’follow j’te follow on est super on est fofolle-ower.
Fou, la schizophrénie du je crée mon profil, que ma-photo-ma-vie retouchée appli-iphonée c’est beaucoup plus moi que moi en vrai.
Fou, le j’me la pète sur internet, quand tu pètes tu twittes tu facebook tu mayor of ton quarter ça fait d’la mousse.
Fou, l’easy-technologie que même pas en rêve j’ai besoin de créer, juste j’utilise des fonctions et hop je diffuse que c’est moi l’artiste.
Fou, le règne de l’image et du tout à l’égo, l’illusion qu’en un clic, quidam peut devenir une icône et faire du fric comme une freak-chic.
Fou-fou, parce que sans tout ça, tout un tas de merveilles seraient restées invisibles. Il y a des pépites. Mais le paysage s’encombre et l’image se floute, je crois.
L’intelligence de la machine, la statistique du j’aime, ça me gêne ça me gêne pourtant j’aime aimer j’aime qu’on m’aime oui mais pour de vrai en clair en net et sans freak. La schizophrénie guette… ou la myopie.
Alors que faire quand le net rend flou ?
Déconnecter non. Trop de pépites nettes et brillantes.
Connecter autrement, plutôt. Avec la connerie du lapsus qui fait marrer au café. Avec le bourrelet de quand on s’assoit et la mèche rebelle de quand y’a du vent. Avec l’œil qui brille et l’odeur de la matière. Avec le roooh géniaaal des découvertes quotidiennes. Avec les gens qui font des trucs vraiment, qui disent des trucs vraiment, avec qui vraiment, on aimerait boire un café (du champagne, ok ok).
Les magazines papiers sublimes se multiplient grâce au net. Les créateurs talentueux respectueux du travail bien fait habillent plus de gens grâce au net. Les Amap fleurissent. Les isolés s’extirpent. Les artistes s’expriment. Les combats fédèrent. Futilités et fantaisies aussi, d’ailleurs je les vénère. Des commentaires s’échangent et finissent vraiment au café (bon, au champagne ok ok).

Connecter pudique, sans calcul public.
Retrouver l’élégance du lien.
Il est un net où les ondes positives prennent un sens.
être une e-conne



lundi 12 septembre 2011

dolls run the world (1900-1940)




















Photos prises fascinant au musée du jouet de Sintra, près de Lisbonne (museu-do-brinquedo.pt). Longue conversation avec son propriétaire, vieux monsieur digne élégant et chic dans son fauteuil mains tremblantes français parfait intrigué par cette femme à l'appareil photo, nez collé sur vitrines yeux plissés puis ronds, bouche ah et ooh... "Bonjour madame cela me ravit si mes jouets vous plaisent. Je vais vous raconter leur histoire, c'est-à-dire l'histoire de ma vie, de mes parents, de la guerre, de mes voyages, de la société la politique et les hommes."
Monsieur je vous écoute.


mardi 6 septembre 2011

col chic dans la tête





Il faut penser à se protéger.
Les premiers jours de gris ne nous blueseront pas, parce que la voici la voilà, l’arme magique : le col.
Pas l’écharpe, hein, non : le col. Le col qui s’attache et tient tout seul, celui qui, contrairement à l’écharpe qui dégouline, s’enroule autour du coup sans tomber sur le buste. Le col bien autonome, que même le vent ne peut dessouder ; le col si bien attaché que l’on peut avancer tête haute sans craindre qu’il nous lâche, les bras libres et les épaules détendues ; le col qui fait barrière et empêche le froid de monter à la tête.
Alors bien sûr, un col oui, mais pas n’importe lequel : il faut un col bien chargé. Et je ne parle pas de style… non, là, il y en a pour tous les goûts chacunsesgoûts et qui veut un col saura trouver col à son cou. 



Un col bien chargé, donc. Car bien sûr, pour que le col soit une arme magique efficace, le col tel une arme doit être chargé…  Chargé de magie, sinon attention au froid-froid-dans-ta-tête.
Comment charger son col ? Eh bien la magie c’est comme le style : chacun la sienne chacunsesgoûts…
Là, par exemple, je vous montre quelques cols ultra chargés prêts à servir.
Un samedi de juin, par 35 degrés à Paris, mon amie O, telle un ange aux cheveux d’or, m’emmène chez le fourreur de sa mère qui liquidait son stock vieux de x années… O a vu les cols, O a dit maisquelbeautemps ! On y est allées avec Au et toutes les deux, elles ont ri à gorge déployée, me voyant dégoulinante de sueur mais tenant bon coule que coule, entortillée dans tous les cols fourrure de la boutique…
 Un lundi d’août, par 35 degrés à Lisbonne, nous étions simplement heureux, avec Fa, Jo et les poulets, heureux mais vraiment. Flâneries découvertes ôôô et ahhhh et hop, un col en tricot comme j’en rêvais ! La tricoteuse heureuse de trouver preneuse pour son dernier col : « j’arrête de faire des cols, personne ne veut payer 12 euros pour un col, les gens trouvent ça trop cher alors que moi, il me faut 10 heures pour le faire, le col… ». Après on a tous mangé des churros fourrés au chocolaaaaaaaaaat…

Un mardi de septembre, par mauvais temps à Paris, une histoire de famille toute cassée essaye de se renouer avec un col ramené de Russie et des petits pains de chez Kaiser…
Un jour d’août, mon amie Em, fine plume fine femme, à qui j’avais dit, six mois plus tôt « si trouves des bouts de corps, j’en cherche ! », se radine avec 10 têtes sans poser de question et nous voici toutes les 12 au resto… c’était bon !













Personnellement, dès que je me sens défaillir, je porte un col. Ces jours-là, quand on me demande comment je vais, je réponds en chanson : « je me porte comme un col… cols chics dans la têêêêête, fleurissent, fleurissent… » et je propose un pique nique par moins 5 degrés.
 J’aime manger. Il faut penser à se protéger.







mercredi 31 août 2011

sortir




Faut-il rentrer?
Rentrer où, quand et dans quoi?
C'est la rentrée je suis rentrée mais je tarde à rentrer vraiment, à part dans le lard et dans mon jean.
Finalement, rentrer, je n'aime pas ce mot, à part d'un point du vue sexuel.
Voilà, décision est prise, plus jamais je ne rentrerai dans rien.
SORTIR.
Sortir de tout, sortir des codes, des cases, de sa case, sortir des conneries, de la routine, du brouillard, du cadre et les doigts du cul.
S'en sortir tête haute jusque dans les étoiles.
Happy days every day et même les jours sans sortir : s'en sortir, tête haute jusque dans les étoiles.
Wellcome back!